Pour qui ?
En thérapie individuelle, je rencontre principalement des enfants (dès l’âge de trois ans) et des adolescents (jusqu’à 18 ans). Avec les plus jeunes, nous communiquons essentiellement à travers le jeu, le dessin ou autre activité ludique dans lequel l’enfant se sent en confiance.
Pour les enfants jusqu’à 10-12 ans, je travaille en étroite collaboration avec leurs parents et/ou autres personnes prenant soin de l’enfant. L’enfant est, jusqu’à cet âge, très dépendant de ses parents. À la préadolescence comme à l’adolescence, l’enfant a besoin de devenir autonome, de se sentir grand. La relation avec les parents dans le travail thérapeutique est mise un peu plus à distance, bien que l’implication des parents dans le travail thérapeutique reste possible (et très riche) si l’adolescent le souhaite.
Pour quoi ?
Les raisons pour consulter un psychologue pour un enfant ou un adolescent peuvent être multiples.
Voici une liste des raisons pour lesquelles vous pouvez faire appel à un psychologue :
Trouble du sommeil : cauchemars répétés, difficultés à s’endormir seul, terreurs nocturnes, peur du noir ou de monstres sous le lit, etc.
Trouble de l’alimentation : difficultés à manger des aliments variés, crises lors des repas, refus catégorique de toute nourriture, enfant obsédé par son poids, etc.
Angoisse : angoisse de séparation (crises lorsque l’enfant doit se séparer de sa maman à la crèche ou à l’école, par exemple), phobie spécifique (du noir, de monstres sous le lit, d’araignées ou de piqures, par exemple), angoisse de performance (l’enfant a souvent peur de ne pas bien faire, de ne pas être à la hauteur des attentes), stress post-traumatique (suite à un accident de voiture par exemple), etc.
Tristesse : enfant qui n’a plus de goût pour rien, deuil, pleurs répétés, etc.
Difficulté scolaire : ne veut plus aller à l’école, difficulté relationnelle avec certains enfants (isolement, bouc émissaire, violence, etc.), ne veut plus faire ses devoirs, etc.
Difficulté de communication : ne s’exprime pas verbalement (fait alors des crises, pleure ou utilise la violence physique – contre soi ou autrui), ne veut pas parler à certains membres de la famille, mensonges répétitifs, problème de conduite comportementale, etc.
Maladie répétitive : enfant qui se plaint souvent d’être malade (à juste titre ou non), enfant qui souffre de diverses maladies psychosomatiques (côlon irritable lié au stress, par exemple), etc.
Trouble obsessionnel du comportement : comportements répétitifs et ritualisés, voix intérieure les obligeant à ritualiser (souvent quand âgé de moins de 10 ans), maniaqueries, etc.
Cette liste n’est pas exhaustive et peut prendre des formes très variées en fonction de l’âge de l’enfant.
Notons qu’un enfant qui ne va pas bien ne l’exprime que très rarement verbalement. Le symptôme est alors une façon pour l’enfant de s’exprimer.
Rencontrer un psychologue peut aider l’enfant à dénouer certains problèmes, certaines souffrances. Elle permet, une fois le problème cerné, de trouver des solutions ensemble pour y remédier. L’enfant peut alors regagner une certaine confiance en lui et une joie de vivre.
Comment cela se passe-t-il ?
Bien souvent, lors de la première séance, je rencontre l’enfant ou l’adolescent avec ses parents (ou un seul parent en fonction des possibilités et du désir de chacun). Nous discutons alors ensemble de la problématique. Le point de vue des parents est important tout comme la relation de transparence que j’établis avec l’enfant (ne rien lui cacher, ne pas avoir de secrets pour lui). Il m’est essentiel de créer une relation de confiance avec celui-ci. C’est pourquoi je consacre ensuite les trois prochaines séances à créer cette relation, cette alliance thérapeutique avec l’enfant ou l’adolescent. Nous nous rencontrons, sauf exception (angoisse de séparation avec la maman, par exemple), à deux. Ces trois séances sont cruciales pour la suite du travail thérapeutique.
À la suite de ces trois séances, nous décidons ensemble (l’enfant, le(s) parent(s) et moi) si un travail peut être poursuivi, dépendant à la fois de si l’enfant ou l’adolescent a envie de continuer le processus d’une part et de mes propres limites d’autre part.
C’est en fonction du trouble et de la demande que nous décidons si le traitement sera de courte ou de longue durée. Le type de traitement est décidé ensemble. Pour certains, il est possible que 4 séances suffisent alors que, pour d’autres, une dizaine de séances est nécessaire.
Pour qui ?
La thérapie familiale, comme son nom l’indique, est une thérapie qui rassemble deux générations (voire trois) en consultation. Afin que celle-ci soit la plus efficace possible, il est important que tous les membres de la famille se réunissent (dans la mesure du possible).
L’objectif de celle-ci est de redonner la parole à chaque membre de la famille et d’écouter le point de vue de chacun. Ensemble, nous cherchons des solutions. Le changement est introduit avec l’accord de chacun, dans un souci que chaque membre de la famille se sente respecté et entendu.
Pour quoi ?
Parfois, un membre de la famille se trouve dans une difficulté ou une souffrance qui ne peut se résoudre sans l’aide de ses proches et, plus particulièrement, de sa famille (cfr. liste « thérapie individuelle »). La famille est une superbe ressource pour la personne en souffrance. Ensemble, la famille peut aider cette personne à retrouver un équilibre, une joie de vivre,…
Il arrive également que des familles traversent une crise et ne parviennent plus à trouver un équilibre, une entente, un moyen de communiquer. Cela peut se dérouler lorsque les enfants deviennent des adolescents/adultes, lorsqu’un petit frère ou une petite sœur se rajoute à la famille, lorsqu’un parent perd un emploi, lorsqu’une famille se recompose (arrivée d’un beau-parent, de demi-frères/sœurs,…), lorsqu’il y a un membre de la famille qui décède,… et encore bien d’autres changements.
Pour conclure, une thérapie familiale ne s’adresse pas qu’aux familles où tout le monde est en souffrance. La famille est principalement vue comme une incroyable ressource, comme la solution à la souffrance d’une ou plusieurs personnes. Une thérapie familiale est souvent bien plus efficace, sur du long terme, qu’une thérapie individuelle…
Comment cela se passe-t-il ?
Une séance en famille dure 60 minutes. Les consultations sont généralement plus espacées que les thérapies individuelles : une séance toutes les 3 à 4 semaines. Tout cela se décide, bien évidemment, ensemble lors du premier rendez-vous.
Pour qui ?
La guidance parentale se fait avec le(s) parent(s) uniquement.
Pour quoi ?
Il arrive que les parents se posent des questions sur la façon dont ils s’y prennent avec leurs enfants. Ils ont besoin d’un petit coup de pouce, consistant en des conseils et des outils afin de les aider dans l’éducation de ceux-ci.
Voici quelques raisons de consulter un psychologue pour une guidance parentale :
Étant spécialisée dans le domaine de l’enfance et de l’adolescence, je consulte uniquement autour de cette thématique. S’il s’avère que la souffrance d’un parent est plus profonde et nécessite une thérapie individuelle ou de couple à proprement parler, je réorienterai vers un(s) confrère (consoeur) spécialisé dans dans ce domaine.
N’hésitez pas, évidemment, à me contacter pour que nous puissions en discuter de vive voix.
Comment cela se passe-t-il ?
Une séance avec le(s) parent(s) dure environ 60 minutes. Les consultations sont généralement plus espacées que les thérapies individuelles : une séance toutes les 3 à 4 semaines. Tout cela se décide, bien évidemment, ensemble lors du premier rendez-vous.
Pour information : je consulte aussi bien en français qu’en anglais.
Chers parents, chers patients,
Avant d’entamer un suivi, il convient d’établir un ensemble de règles qui seront favorables au bon déroulement de la prise en charge.
Tout psychologue agrée à la Commission Belge des psychologues est juridiquement liée au code de déontologie. [ Le Code de Déontologie des psychologues est disponible sur le site internet de la Commission des Psychologues : www.compsy.be ]
Le psychologue est, dans ce cas, tenu au secret professionnel, comme prévu par la législation légale. Toutefois, si le patient ou ses représentants le lui permettent, il pourra s’entretenir avec le médecin traitant, le (pédo)psychiatre, le personnel du centre P.M.S., l’enseignant(e) ou toute autre personne s’occupant du patient.
Par ailleurs, comme le dit l’article 15 de notre Code de Déontologie, « dans les situations de séparations conjugales conflictuelles, le psychologue respecte la loi relative à l’exercice conjoint de l’autorité parentale ». En d’autres mots, en cas d’autorité conjointe des parents, je me dois d’avoir l’accord des DEUX parents. Faute de quoi, je ne peux accepter de suivre votre enfant…
Le patient quant à lui :
Soyez vigilant : trois absences consécutives, sans excuses, peuvent entraîner l’arrêt du suivi de la part du psychologue.
Par ailleurs, le « Règlement Général sur la Protection des Données » (« RGDP » ou « GDPR ») est entré en vigueur le 25 mai 2018. Cette nouvelle législation introduit de nouvelles règles qui visent à protéger les données à caractère personnel des citoyens européens et donc, de vous-même (et votre enfant). Pour les professionnels de la santé, cela entraine de nouvelles obligations et adaptations.
La confidentialité de vos données a toujours été respectée jusqu’à présent sur base de ma bonne foi et de mon bon sens. Une utilisation et/ou communication éventuelles ont toujours été faites pour le bien du patient, de sa prise en charge et de la continuité des soins.
Ce reste bien sûr toujours d’application, mais je me dois de vous préciser ces quelques informations :
À ce sujet d’ailleurs, la loi belge (1) prime sur le règlement européen et impose une conservation des dossiers et données médicales par le psychologue pendant 30 ans, et ce, même si le suivi est interrompu.
Toutes ces informations sont celles qui sont fournies par vos soins lors des séances. Vous avez le droit de savoir quelles données sont collectées à votre sujet (ou de votre enfant) et vous êtes en droit de demander une copie de votre dossier (art. 9 § 2, Loi Droits du patient). Cela s’effectue uniquement sur une demande écrite et après réception d’une clé USB sécure et cryptée et sera tarifé selon le temps administratif passé à effectuer les copies. Sachez toutefois que toutes mes annotations personnelles ne peuvent en aucun cas être consultées (art. 9 § 3, Loi Droits du patient).
Transmission d’informations : Afin de garantir un travail pluridisciplinaire et d’aider au mieux mes patients, il peut m’arriver de communiquer des informations vous concernant avec des collègues et instances tierces (école, P.M.S, S.A.J., S.P.J., etc.) – cfr. ci-dessus. À cet effet, l’email et les SMS permettent souvent un échange beaucoup plus rapide, mais bien moins protégé. Sans contre-indictaion de votre part, vous m’autorisez à réaliser de tels échanges d’informations, bien sûr uniquement pour garantir une meilleure prise en charge ou à votre demande le cas échéant.
Même si ce texte parait long, ardu et rébarbatif, il m’importe de vous assurer que je respecterai au mieux le règlement entré en vigueur avec mes moyens, surtout par rapport à d’éventuels actes malveillants venus de l’extérieur.
Je vous remercie, du fond du cœur, pour la confiance que vous me témoignez.
(1) Arrêté royal du 3 mai 1999 déterminant les conditions générales minimales auxquelles doit répondre el dossier médical (MB 17 juin 1999).
(Document à signer par les deux parents lors du premier rendez-vous)
Afin de vous faciliter la tâche, j’accepte les payements :
Je n’accepte pas les versements. Chaque séance doit être réglé le jour même.
À chaque lieu de consultation, le parking est aisé et gratuit.
Boulevard de la Dodaine 50/7,
1400 Nivelles
Consultations du mardi au vendredi
Rue René Evrard 5,
1473 Glabais (Genappe)
Consultations le lundi et le vendredi matin