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« 5 astuces pour gérer son stress en période d’examens »

Article sorti dans le magasine « Femmes d’Aujourd’hui », le 4 juin 2019.

Lien vers l’article : https://www.femmesdaujourdhui.be/bien-etre/

 

Les examens ont commencé pour les universitaires, bientôt viendra le tour des secondaires et des élèves de primaires. Une période pas très fun où le stress peut prendre le dessus. Le tout n’est pas de le faire disparaître mais d’apprendre à le gérer.

Le stress est une sensation qui peut, bien des fois, être handicapante. Il nous fait perdre nos moyens et nous empêche de réfléchir correctement. Pour éviter qu’il ne prenne des proportions énormes, on vous donne des conseils simples pour apprivoiser le stress.

Deux catégories de stress

Très facilement, on peut distinguer deux types de stress. L’un est acceptable, celui qu’on identifie comme une « boule au ventre » avant d’entrer dans un auditoire pour passer un examen, notamment. « Ce stress-là est légitime », explique la psychologue Soline d’Udekem. Par contre, « le mauvais stress peut empêcher de faire certaines choses comme manger ou dormir et là, ça pose problème ».

Pour diminuer ce mauvais stress, il faut se rappeler que dans certaines situations, le stress rencontré était immense et pourtant, l’issue avait été positive. Il est alors intéressant de se dire que « le stress nous a apporté des choses positives », poursuit Soline d’Udekem.

Les exercices de cohérence cardiaque

Les exercices de cohérence cardiaque peuvent être très utiles. « Il faut savoir que quand quelqu’un est stressé, il a tendance à faire de l’hyperventilation. Il manque de CO2, pourtant tout le monde en a besoin d’un minimum pour respirer correctement. » Les exercices de cohérence cardiaque permettent de retrouver un rythme respiratoire normal. « Une idée d’exercice est d’inspirer trois secondes, d’ensuite bloquer sa respiration au moins deux secondes et d’expirer le plus longtemps possible. Pas jusqu’à ce que vous n’ayez plus de souffle mais durant un long moment ». Dans la même lignée, « expirer sur une bougie, sans éteindre la flamme, en contrôlant son souffle » est un exercice qui fait ses preuves.

La méthode de Jacobson

Si la cohérence cardiaque ne vous parle pas, tentez la méthode de Jacobson. Cette dernière consiste à faire des exercices de contraction et décontraction pour permettre au corps de se détendre. « Vous devez contracter tout votre corps de la tête aux orteils, le tout durant cinq secondes et ensuite relâcher l’ensemble. Pour qu’il soit efficace, l’exercice doit être répété trois fois. »

Que ce soit la méthode Jacobson ou la cohérence cardiaque, ces exercices peuvent se faire partout, dans une voiture, les transports, debout, devant la porte d’un auditoire…

Affronter les problèmes de sommeil

Une session d’examens est généralement une période où l’on dort peu et où trouver le sommeil peut s’avérer ardu, surtout la veille d’une grosse évaluation. Pour remédier à cela, il faut penser à quelque chose d’agréable. « Vous devez visualiser un chouette souvenir et activer tous vos sens. Par exemple, si c’est un moment passé à la plage, vous devez voir la plage, sentir le vent sur votre peau ou la chaleur. Si vous avez bu un thé glacé, essayez de vous rappeler du goût qu’il avait… Ces sensations vous font entrer dans un état hypnotique. Il faut essayer de simuler la situation où vous étiez bien, pour vous remettre entièrement dedans ». Mettre en œuvre tout cela vous permettra de trouver plus vite le sommeil.

S’étirer et relativiser

Souvent lorsqu’on est stressé, on a tendance à croire que l’on a oublié toute la matière étudiée. On se retrouve devant sa feuille d’examen et plus rien ne vient. « Une bonne technique pour se calmer est de s’étirer devant sa copie, avant et pendant l’examen », conseille la psychologue Soline d’Udekem. Et puis surtout, il faut arrêter de se dire « il faut que j’arrête de penser à mon examen », car vous y penserez instinctivement. La clé: relativiser et assumer que le moment doit être vécu. Dans ce cadre, autant l’appréhender de la manière la plus sereine possible.